Tomoko Jadoulle, famille belgo-japonaise
1. Pourquoi avez-vous choisi le LFKL ?
Mon mari est belge et sa langue maternelle est le français. Nous sommes expatriés en Malaisie mais retournerons probablement en Belgique plus tard. Il est donc important que nos enfants sachent lire et écrire couramment en français.
2. Vos enfants se plaisent-ils au LFKL ?
Oui, beaucoup. Nos deux enfants (âgés de 7 et 4 ans) s’amusent beaucoup : les enseignants sont gentils et les activités organisées par l’école leur plaisent. Chaque jour est une expérience pleine de vie et (en général) ils ne se plaignent pas de devoir aller à l’école.
3. Avez-vous l’impression que vos enfants changent et grandissent au sein du LFKL ?
Nous venons de Malonne, un petit village près de Namur, dans la campagne belge. Les gens de notre petit village ne parlent que français.
Au LFKL, les enfants parlent de nombreuses langues différentes et généralement en anglais. Depuis que mes enfants ont intégré l’école française ici à Kuala Lumpur, ils passent leurs journées à jouer avec ces enfants ; ils apprennent donc automatiquement l’anglais en jouant avec leurs camarades de classe ainsi que pendant les cours d’anglais. Désormais, ils parlent plusieurs langues. C’est formidable !
Ils ont aussi la possibilité d’apprendre d’autres cultures. Par exemple, lorsque les enfants entrent dans une pièce au LFKL comme la bibliothèque, ils enlèvent leurs chaussures. C’est spécifique à la culture asiatique mais, au sein du LFKL, ils sont aussi en contact avec cette culture et la perçoivent donc comme un mode de vie différent : en Belgique, les enfants n’enlèvent jamais leurs chaussures dans l’enceinte de l’école. C’est un exemple simple mais, dans l’ensemble, nous sommes convaincus que cela aide nos enfants à grandir et devenir des adultes compréhensifs.
4. Quelle est la chose la plus positive à propos du LFKL ?
Les enseignants, qui sont tous très gentils et s’entendent bien avec les enfants.
Les enseignants français parlent couramment français et leurs enfants vont aussi au LFKL. Par conséquent, ils partagent et comprennent le ressenti des autres parents.
5. 5. Avez-vous, vous ou vos enfants, quelque chose de spécial à raconter au sujet de l’école, d’un cours ou d’une activité ?
Il semble que mon fils (âgé de 4 ans) est gentil avec les filles (comme avec les garçons). Il a reçu de nombreuses invitations à des fêtes d’anniversaire de la part de filles. C’est parce qu’il aide ses camarades de classe. Par exemple, quand ils pleurent, il les console et leur caresse la tête. Ce n’est pas un super-héros mais un petit garçon affable. L’école lui apprend à être un bon garçon.
Ma fille (âgée de 7 ans) travaille dur à l’école : elle s’entraîne à bien prononcer le français et l’anglais, fait ses devoirs, apprend l’anglais, fait du roller et d’autres activités sportives. C’est une vie pleine de débuts amusants pour une petite fille !
Cependant, étant japonaise et le français n’étant pas ma langue maternelle, il est parfois difficile d’aider les enfants à faire leurs devoirs et plus l’enfant grandit, plus cela va être compliqué, je pense. Heureusement, les enseignants et mon mari y font attention et sont prêts à les aider.
Izumi Lostie-Tanaka, famille franco-japonaise
1. Pourquoi avez-vous choisi le LFKL ?
Nos deux enfants (désormais âgés de 17 et 13 ans) sont à l’école française depuis l’âge de 5-6 ans. Mon mari est français, je suis japonaise, et nous vivions à Tokyo lorsque nous avons décidé de mettre notre fille dans le système scolaire française. Nous avions d’ailleurs trois options : l’école japonaise, l’école française ou une école internationale (américaine, britannique). Nous avons choisi l’école française car, en premier lieu, je n’étais pas satisfaite du système éducatif japonais (école surchargée, examen d’entrée ultra compétitif…). Ensuite, nous estimons que pour nos enfants qui sont mi japonais, mi français, il est très important d’avoir une identité bien ancrée. Nous n’avions pas envie que nos enfants perdent leur identité de descendants de français et japonais pour les voir pris dans les difficultés parce qu’ils seraient incapables de reconnaître leur racines françaises et japonaises. Nous avons donc choisi le système éducatif français afin qu’ils puissent s’exprimer parfaitement dans au moins une langue. Bien sûr, ils parlent aussi japonais, sans compter l’anglais et l’espagnol, mais ils disent que leur langue maternelle est le français et je crois qu’il est important qu’ils reconnaissent leur identité. Enfin, le choix de l’école française s’est avéré le bon pour nous car nous avons beaucoup déménagé depuis Tokyo : nous avons vécu à Buenos Aires, Bangkok et maintenant, à Kuala Lumpur. Heureusement, il existe des écoles françaises dans toutes les grandes villes du monde et les enfants ont la possibilité de suivre régulièrement le programme français jusqu’au baccalauréat, où qu’ils soient. Il était donc naturel pour nous de choisir le LFKL à notre arrivée à Kuala Lumpur.
2. Vos enfants se plaisent-ils au LFKL ?
Oui. En général, les enfants scolarisés en école française à l’étranger sont très ouverts, car il y a beaucoup d’enfants de nationalités différentes ayant eux-mêmes vécu dans de nombreux pays. La différence de culture et le contact entre les enfants sont donc devenus normaux pour eux et, à mon sens, cela crée un bon environnement éducatif.
3. Avez-vous l’impression que vos enfants changent et grandissent au sein du LFKL ?
Nos enfants sont arrivés au LFKL en septembre, il est donc encore trop tôt pour le dire mais ma fille, qui est en Terminale, doit travailler très dur. Elle se prépare le plus sérieusement possible au baccalauréat, principalement parce que le niveau et les ambitions des autres adolescents sont très élevés, comme les siens (les élèves de sa classe souhaitent intégrer l’université de Cambridge, le MIT, McGill, Sciences Po, etc.).
Quelle est la chose la plus positive à propos du LFKL ?
Bien qu’il s’agisse d’une « école française », le LFKL est aussi bien orienté vers les universités internationales. Au LFKL, beaucoup d’adolescents souhaitent intégrer des universités britanniques, canadiennes, australiennes ou américaines après leur baccalauréat, ce qui m’a surprise. Ma fille m’a dit par exemple que la plupart de ses camarades de l’école française de Bangkok voulaient entrer dans des universités françaises et pas d’autres pays. Un autre aspect positif est que le LFKL n’étant pas si grand, les enseignants et le personnel éducatif s’occupent très bien des enfants.
5. Avez-vous, vous ou vos enfants, une anecdote particulière au sujet de l’école, d’un cours ou d’une activité ?
Nous n’avons pas encore d’anecdote en particulier, mais nos enfants disent toujours que la nourriture de la cantine est très bonne ! Il est important pour des enfants en pleine croissance d’être bien nourris.