Je suis arrivée en Malaisie il y a 3ans, j’étais en 3ème à l’époque et c’était ma première expatriation. Je venais aussi d’un lycée français à l’étranger.
J’appréhendais un peu ce déménagement car je ne venais pas du tout d’un milieu expatrié, mais en arrivant j’ai été accueillie par deux amies qui m’ont beaucoup aidé en début d’année.
Après deux mois au LFKL j’étais déjà bien intégrée. J’ai reçu un très bon accueil et comme le lycée est petit par rapport à d’autres, tout le monde se connait et s’y intègre facilement.
Grace aux différentes compétitions sportives organisées dans la région, on rencontre beaucoup d’élèves de différents lycées français en Asie, cela permet aux nouveaux d’avoir des points de repères et de retrouver des visages familiers (des amis d’amis).
L’effectif des classes est aussi un énorme avantage, on apprend de manière plus personnelle, on pose plus de questions, les professeurs prennent du temps pour nous expliquer ce que l’on ne comprend pas. C’est vraiment utile d’avoir un bon suivi surtout lorsqu’on est amené à travailler sur nos TPS.
En 1ère, nous devions préparer des lectures analytiques pour s’exercer au bac de français. Notre professeur nous à interroger individuellement sur chaque lecture ce qui a permis à tous les élèves de la classe de relever tous ses commentaires, de cette façon nous étions beaucoup mieux préparés aux épreuves qui nous attendaient.
Le rapport que l’on a avec nos professeurs et très différents que dans d’autres écoles, certains nous ont en classe depuis plusieurs années et nous connaissent très bien. Quand on part en classe verte, on a souvent l’impression de partir en famille, c’est toujours très convivial.
Au-delà de nos problèmes scolaires, ils connaissent nos personnalités et sont les plus à même à en discuter avec nos parents.
En 2nde avec l’aide de notre professeur de français, j’ai créé le premier journal lycéen du LFKL, le journal digital « Kractère ». L’objectif était de réaliser une gazette destinée aux élèves, en leur permettant en même temps de partager et de rédiger des articles qui leur tenaient à cœur.
Je n’aurais pas pu effectuer ce projet dans mon ancien lycée, je suis contente de l’avoir mis en place et que cela plaise aux élèves. J’espère que les futurs étudiants prendront également la relève !