Rebeca Alamo Hernandez, famille belgo-mexicaine
1. Pourquoi avez-vous choisi le LFKL ?
Je viens du Mexique et parle à mes enfants en espagnol ; leur père est belge, il leur parle donc en français. Nos enfants sont nés et ont grandi au Sénégal où ils ont suivi la maternelle en français mais dans une école privée, pas au Lycée Français. Lorsque nous sommes arrivés en Malaisie il y a un an et demi, nous étions conscients du risque qu’ils perdent leur français si nous les mettions de suite dans le système anglais. Comme mon fils aîné allait avoir 6 ans et entrer au primaire, et le français étant connu pour être une langue compliquée, il était important pour nous de donner à nos enfants des bases solides afin qu’ils puissent maîtriser la lecture et l’écriture du français. C’est pourquoi nous avons préféré le système français. En outre, le fait de déménager dans un nouveau pays, une nouvelle maison et de de changer d’école peut être une expérience éprouvante pour des enfants. Nous avons donc pensé qu’en les laissant dans un environnement scolaire francophone, la transition se ferait plus en douceur et nos enfants se feraient des amis plus rapidement. Ce qui s’est avéré vrai.
2. Votre enfant se plaît-il au LFKL ?
Beaucoup, oui. Passer d’une petite école de quartier au Sénégal ayant moins de 50 enfants à un établissement éducatif beaucoup plus gros et comprenant des centaines d’élèves a été une expérience contrastée pour nos enfants comme pour nous. Toutefois, ils se sont rapidement fait des amis issus de tellement de pays différents. Grâce à ces amitiés, ils ont commencé à découvrir la diversité culturelle.
Les enfants apprécient la relation avec les enseignants et y accordent une grande importance. Ils aiment le fait que l’enseignement se fonde sur le principe d’apprentissage par le jeu, l’amusement et l’art. Chaque enfant bénéficie d’un accompagnement personnalisé afin d’apprendre à son propre rythme.
Nos enfants aiment aussi emprunter des livres à la bibliothèque, qui propose une large gamme de livres en anglais et en français, toujours à but éducatif. Nous passons du temps à lire ensemble tous les soirs avant le coucher. Cela leur apprend tellement de choses (des dinosaures au système solaire) et les habitue à lire, ainsi qu’à utiliser leur imagination pour créer de nouvelles histoires.
3. Avez-vous le sentiment que votre enfant change et grandit au sein du LFKL ? Si oui, comment ?
Nous les voyons changer et grandir de jour en jour. Nos enfants sont arrivés d’un environnement purement francophone, sans le moindre anglais. Ils ne parlaient pas un mot d’anglais lorsque nous sommes arrivés en Malaisie. C’est formidable de les voir parler couramment anglais en moins d’un an et demi. Je crois que l’élément-clé ici est que les cours d’anglais du LFKL sont dispensés par des anglophones natifs qui travaillent en étroite collaboration, en paires, avec des enseignants français. Les deux enseignants sont sur la même longueur d’ondes et sont en mesure de renforcer l’enseignement de l’autre. Agés de sept et cinq ans, nos enfants grandissent désormais dans un univers trilingue, parlant français, anglais et espagnol. En tant que parents, on ne pouvait pas trouver meilleur moyen de les préparer au monde d’aujourd’hui.
4. Quelle est la chose la plus positive à propos du LFKL ?
De nombreux enfants du LFKL se trouvent dans la même situation que nos enfants : ils sont issus de couples mixtes ou/et utilisent deux langues dans différents environnements. Les enseignants ont conscience de cette spécificité et y sont très sensibles lorsqu’ils font cours, et créent un environnement propice où les enfants peuvent apprendre le français sans oublier leur autre milieu culturel et linguistique, ce qui est rassurant pour nous parents.
Nous apprécions particulièrement l’étendue des activités extrascolaire proposées à des coûts bien moindres que ceux de nombre d’autres écoles internationales à Kuala Lumpur. Les enfants ont la possibilité de découvrir un nouveau sport ou activité artistique et décider s’ils souhaitent continuer. Les autres services tels que le bus scolaire et la cantine sont très efficaces et facilitent grandement le quotidien de parents.
5. Avez-vous, vous ou votre enfant, une anecdote particulière au sujet de l’école, d’un cours ou d’une activité ?
L’enseignement au LFKL dépasse l’excellence académique ; il ne s’agit pas que de savoir écrire, lire et compter mais aussi de valeurs transmises par chaque leçon : le respect de la différence, la tolérance, la diversité, la conscience environnementale, etc. Nos enfants ne grandissent pas seulement pour devenir très intelligents mais aussi des mains vertes et des citoyens responsables. En outre, les enseignants s’efforcent toujours de l’art en classe, comme la peinture, afin que les enfants se familiarisent naturellement avec leur potentiel artistique.
Walter Oropez, famille malaisienne-mexicaine
1. Pourquoi avez-vous choisi le LFKL ?
Pour plusieurs raisons, même si la principale reste encore la qualité du système éducatif.
J’ai des amis et de la famille dont les enfants étaient inscrits au LFKL à l’époque et j’en recevais de bons échos, en termes de résultats.
Et puis, en tant qu’expatrié, j’estimais important de placer mes enfants dans un système garant d’une certaine continuité, d’une certaine cohérence, indépendamment de notre lieu de résidence.
2. Votre enfant se plaît-il au LFKL ?
Mon fils l’a intégré dès sa première année de maternelle. Au fil des ans, il y a noué de solides amitiés et garde de bons souvenirs de ses profs, alors je répondrais que le LFKL lui plaît certainement et qu’il s’y trouve à son goût.
3. Avez-vous le sentiment que votre enfant change et grandit au sein du LFKL ? Si oui, comment ?
Bien sûr, il a appris des tas de choses au LFKL et pas seulement sur le plan scolaire.
Il a par exemple acquis le sens de la discipline, est devenu plus responsable et autonome.
Il a par ailleurs développé ses compétences dans le domaine artistique et sportif, mais aussi en tant que citoyen, tout en s’amusant.
4. Quelle est la chose la plus positive à propos du LFKL ?
Je dirais : l’équipe enseignante, le noyau dur de l’établissement.
5. Avez-vous, vous ou votre enfant, une anecdote particulière au sujet de l’école, d’un cours ou d’une activité ?
Je me rappelle la toute première fois que je l’ai emmené au LFKL : il avait l’air parfaitement à son aise en classe.
Et puis, une fois, il a remporté à la course une médaille, qui se trouve toujours en bonne place dans sa chambre.